Ecc 2.1-11

3e constat Toutes les œuvres de l’homme (débauche, puissance, travail, richesse, …) sont dérisoires.

Lorsqu’il affirme « je ne me suis rien refusé » et qu’il n’a pas trouvé le bonheur ; il concède une toute petite joie réelle : le plaisir du travail. Non pas le plaisir de posséder, mais celui d’agir. Mais dès qu’il pense aux peines nécessaires, il reprend son refrain : « C’est courir après du vent ».

Rien, de ce qui est sous le soleil, ne comble vraiment parfaitement nos espérances.

Snoopy escalade une montagne aves ses scouts. Il déclare avec grandiloquence « Quand on vous demandera pourquoi vous avez gravis cette montagne, vous direz : parce qu’elle était là ». Et les scouts répondent « Non, nous répondrons : parce qu’il nous a forcé ».

Nous aimons nous rêver en héros… en oubliant de nous réjouir du paysage.

Ecc 2.12 & Ecc 7.9-10

4e constat : le dauphin ne fera pas quelque chose de radicalement différent que le roi précédent. L’Ecclésiaste pointe trois attitudes courantes face à nos dirigeants, avec chaque fois une réponse sarcastique. Espérons-nous qqch de nouveau ou seulement qqch de bien ?

  • S’irriter de ce que font nos dirigeants. / « C’est dans le cœur des insensés que la colère élit domicile. »
  • Cultiver la pensée que les choses étaient mieux avant. / « Ce n’est pas la sagesse qui te dicte cette pensée. »
  • A l’inverse du point ci-dessus, attendre que le nouveau dirigeant corrige tous les défauts du précédent. / « Il fera ce qu’on a déjà fait par le passé. »

« Que dirait Qohélet en ces temps de mutation perpétuelle ? Rigoureusement la même chose ! Cette mutation, pour lui, ne concerne pas fondamentalement l’existence humaine. Ce ne sont que des changements horizontaux. Ce n’est pas un pont qui nous mènerait ailleurs ou une échelle qui nous conduirait plus haut. » A.Maillot.

Ecc 2.13-17

5e constat : le seul gain du sage est… qu’il n’y gagne rien.

Notre sage ne produit que des effets éphémères. Et se demander s’il est utile d’être sage est encore plus dérisoire. Il concède un petit bénéfice : même si on va tous au même endroit, il vaut mieux marcher à la lumière de la sagesse.

L’Ecclésiaste est dégouté de la vie, parce qu’il se rend compte que ses efforts ne changent pas le monde. On comprend bien son sentiment… mais nous n’aimons pas l’appel à l’humilité qu’il nous lance.

Ecc 2.17-23

6e constat : non seulement le travail ne fait pas le bonheur du travailleur, mais il doit en laisser le fruit à d’autres.

L’Ecclésiaste poursuit la question commencée en Ecc 1.10b : « Peut-on trouver le bonheur dans le (télé-)travail ? ». Il faut attendre la suite pour lire son commentaire sur la réalité de ce paradoxe : le travail nous apporte à la fois la joie et la souffrance.

Il a déjà affirmé que le résultat de notre travail est toujours décevant, car il nous ramène à nos limites humaines (imparfait, éphémère, ...). Nous l’avons tous bien vu, dans les tentatives pour maîtriser l’épidémie et dans tant d’autres situations…

Il affirme ensuite que le résultat de notre travail nous échappe toujours ; il passe à nos clients, nos auditeurs ou nos successeurs. Et qui sait ce qu’ils pourront en faire ?

A suivre dans les commentaires.

Que restera-t-il d’une publication sur FB ? Si elle est lu, elle sera oublié, transformée… Notre travail, c’est donner… et reprendre c’est voler.

L’Ecclésiaste est dégouté de la vie parce qu’il doit transmettre ses réussites à un autre, qui pourrait bien tout détruire. On minimise trop souvent le respect dû à nos prédécesseurs… et on minimise aussi l’importance de laisser nos successeurs libres de leurs choix. Vouloir tout contrôler, conduit à une certaine réussite parfois et au dégoût toujours. Nous sommes toujours dépossédés d’une partie du fruit de notre labeur ; vouloir le retenir, c’est encore une vanité.

Ecc 2.23-26

7e constat : Il y a quand même un bonheur : celui des bonheurs simples et passagers. Ils sont des cadeaux de Dieu.

L’Ecclésiaste nous invite à une sorte de sabbat. Nous devons apprendre à nous réjouir simplement d’être simplement des simples êtres humains.

Nous ne sommes pas « que » notre bonheur, nos réussites, nos possessions, nos inquiétudes, nos efforts, nos plaisirs, … Nous sommes petits, éphémères, souvent impuissant, et alors...

« C’est la relation de l’homme à ces réalités qui est faussée. C’est la place qu’il leur donne, le culte qu’il leur voue qui sont aberrants, et qui sont ici soumis à une critique impitoyable. Ce ne sont pas ces réalités qui sont en elles-mêmes fautives. Pour Qohélet, l’homme a beau n’être qu’un courant d’air, il est infiniment plus que toutes ces fausses valeurs auxquelles il se consacre. » A.Maillot

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